Le magnat de la musique Sean « Diddy » Combs fait face à de nouvelles accusations d’agression sexuelle de la part d’une femme nommée Ashley Parham. Parham allègue que Diddy l’a agressée en guise de vengeance après qu’elle ait laissé entendre son implication dans la mort du rappeur Tupac Shakur. Les documents juridiques, déposés le 15 octobre en Californie, décrivent les événements qui ont conduit à l’agression présumée. Selon Parham, l’incident a commencé en 2018 lorsqu’elle a rencontré un ami de Diddy dans un bar. Après avoir refusé de participer à un appel vidéo avec Diddy en raison de sa conviction qu’il était lié à la mort de Tupac, elle affirme qu’elle est devenue une cible.
Parham décrit une rencontre troublante un mois plus tard, lorsque Diddy est apparu de manière inattendue chez l’amie à laquelle elle rendait visite. Apparemment, Diddy s’est approché d’elle avec un couteau, la menaçant pour ses remarques précédentes. La situation s’est aggravée, Parham accusant Diddy de l’avoir violemment agressée tout en tenant sa vie à sa merci. Elle affirme également qu’elle a été agressée par plusieurs complices, la laissant incapable de bouger ou de s’échapper. Lorsqu’elle a tenté de s’enfuir, Diddy lui aurait bloqué le chemin et aurait tenté de la soudoyer, suggérant que l’agression était consensuelle.
Parham a signalé l’incident au bureau du shérif du comté de Contra Costa, accusant Diddy et ses associés de viol collectif. Cependant, elle affirme qu’aucune mesure n’a été prise par les forces de l’ordre, malgré de nouvelles visites à l’hôpital et un deuxième signalement à la police locale. Dans son procès, Parham demande justice pour les crimes d’agression, d’abus sexuels, de séquestration et d’enlèvement, exigeant un procès devant jury.
Ce dernier procès marque la continuation de plus de 10 poursuites judiciaires déposées contre Diddy au cours de la dernière année, l’accusant de diverses formes d’agression sexuelle et de mauvaise conduite. Bien que Diddy ait toujours nié toutes les allégations, il n’a pas encore répondu à cette dernière affirmation.